Tu préfères vendre un autre que de passer quelques jours au trou.
Tu préfères vendre un autre que de te regarder dans le miroir.
Tu fais à l’autre ce que tu ne
supporterais pas qu’il te fasse.
Tu ne résistes pas à l’appât
car tu n’es qu’une merde.
Tu ne vaux pas mieux que le flic
qui t’a fait cracher.
Tu ne vaux pas mieux que le juge qui profitera de ta lâcheté.
Avec ta langue fourchue
et tes yeux fuyants,
tu bâtis plus de prisons que Bouygues.
Certains sont solidaires,
prennent sur eux,
règlent leurs comptes
à la sortie du commissariat.
Toi tu préfères
la médiation de l’État.
Tu te fais avoir par les promesses
de protection, d’anonymat
et de récompense.
Alors qu’ils font tout
pour t’inciter à balancer,
avant de détruire ta vie,
car même les flics ne t’aiment pas.
Tu n’es qu’un traître qui préfère ronger les miettes du système,
que de manger à la table de ceux qui se serrent les coudes.
Tu n’es qu’une balance,
tu n’as pas de face,
Tu ne mérites rien d’autre
qu’une semelle dans ta face.
Au travail, à l’école, dans la rue, en taule, à la maison, à la CAF ou à Pole Emploi
Démasquons et pourchassons les poukaves