• Quand les flics ont le dos tourné… Le 27 janvier à Lognes (77), des flics garent leur voiture banalisée, s’éloignent un moment pour une intervention, mais quand ils reviennent deux pneus sont crevés. Malheureusement le farceur, qui dit ne pas avoir visé au hasard, a été identifié par une caméra de surveillance située non loin de là. Mieux se cacher la prochaine fois, mais joli coup ! Dans le même genre, le 28 février à Carrieres-sous-Poissy (78), une voiture de la police municipale a été retrouvée avec deux impacts sur le pare-brise après 45 minutes de visite dans un appartement insalubre. Tout comme à Vanves (92) le soir du 22 avril, où deux voitures de police, garées et sans surveillance juste le temps d’une petite intervention, ont eu leurs vitres et rétroviseurs cassés. Les flics nient la possibilité d’un guet-apens, prétendant que la dispute pour laquelle on les a appelés avait bien eu lieu. Mais quelqu’un a été prompt et a su saisir l’occasion !
• Du feu chez les bleus – La nuit 8 mars à Brétigny (91), deux personnes masquées se sont introduites dans les locaux de la police municipale et ont incendié deux de leurs voitures sérigraphiées sur le parking. La chaleur a également fissuré 14 vitres du bâtiment. Bien joué !
• Eiffage en fumée – La nuit du 1er mars, une camionnette d’Eiffage Construction a été incendie à Montreuil (93) parce qu’Eiffage est une entreprise qui construit des prisons. Guerre aux collabos de l’enfermement !
• 22 caméras à la meuleuse ! Cinq personnes sont passées au tribunal de Melun le 11 mars, pour avoir détruit (à la meuleuse) ou volé 22 caméras dans les parkings souterrains des immeubles de l’OPH 77 (Office Public de l’Habitat de Seine-et-Marne, un vautour de la rénovation urbaine) à Savigny-le-Temple le 28 octobre 2014. Cela a coûté plus de 26 000 € au bailleur qui venait de les poser. Mais les caméras étaient déjà en fonction et ont servi à identifier cinq personnes sur les dix repérées sur les images. Au final, trois des accusés ont été relaxés au bénéfice du doute, mais l’un s’est pris deux mois de prison avec sursis et l’autre un mois ferme.
• Riposte solidaire contre une arrestation – Le dimanche 1er mars en fin de journée à Champigny (94), des policiers contrôlent l’identité d’un jeune homme. Mais une fois la vérification effectuée, celui-ci se met à les insulter, s’enfuit dans une boulangerie proche, puis y assène un bon coup de poing dans la tête d’un des flics le poursuivant. Ces derniers le maîtrisent, quand son frère arrive et frappe lui aussi un des flics au visage, en échange d’un jet de gaz lacrymogène. Rapidement, un groupe de 30-40 personnes se retrouve sur les lieux, des pétards éclatent et les flics se prennent des projectiles. Ils répliquent par des grenades assourdissantes et la BAC arrive en renfort, mais ils ne parviendront finalement à arrêter que le premier individu, les autres ayant tous réussi à leur échapper. Un bel effort de solidarité ! L’un des flics repart avec 30 jours d’ITT, un autre avec seulement une journée.
• Sabotages de la rénovation urbaine – Le 11 avril à La Verriere (78) ainsi que le 19 avril à Créteil, des baraques de chantiers de rénovation ont été volontairement incendiées. De plus, à Créteil, des vitres d’engins de chantier ont été brisées et on a retrouvé un tag « nike la police » sur les lieux, ainsi que des traces de brûlure sur une des machines. Résultat pour Créteil : les travaux, dirigés par le bailleur social Valophis (un autre vautour de la construction et de la gestion de HLM), ont été retardés d’un mois. À croire que, malgré sa bonne figure, la rénovation urbaine ne fait pas l’unanimité, et son lien avec le flicage est parfois démasqué !
• Courant coupé – Un poste ERDF a brûlé entre Châtillon et Clamart (92) le matin du 4 mars dernier : à 4h50, de la fumée a été détectée dans les sous-sols, le courant a tout de suite été coupé, et l’incendie a été éteint par les pompiers vers 6h15. Mais cela a privé d’électricité quelques 76 000 foyers dans une dizaine de villes pendant quelques heures de la matinée.