Trois fois feu ! Début d’automne brûlant pour les collabos : le 26 août le feu est bouté à trois utilitaires et un camion de la mairie de Paris rue Pétion (11e) ; le 11 septembre, c’est au tour de Vinci (constructeur et gestionnaire de prisons et centres de rétention) d’avoir le feu aux fesses : une de ses camionnettes s’enflamme rue Haxo (19e) ; enfin le 17 septembre, une voiture d’Eiffage (autre constructeur de taules), stationnée quai de la Garonne (19e) est cramée. Feu, feu, feu aux prisons !
Ni flics ni éducation ni médiation culturelle – De la suite dans les idées contre la domestication et le contrôle dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (91). La nuit du 5 au 6 octobre, ce sont deux voitures-bélier incendiées qui sont propulsées, l’une contre une école, l’autre contre une médiathèque. Suite aux incendies, les deux infrastructures de l’État doivent fermer. Rebelote la nuit du 19 au 20, même cible et même méthode, contre un autre groupe scolaire. Entre-temps, le 17, toujours aux Tarterêts, une équipe de la BAC bloquée dans une impasse se fait tomber dessus par une vingtaine de personnes qui les caillassent ardemment : véhicule défoncé, trois flics blessés.
Les élus sur le gril ! Le 14 septembre, la voiture du maire de Vigneux-sur-Seine (91) est visée par un incendie volontaire. C’est pas la première fois que les gestionnaires de la ville sont dans le viseur : en 2012 et 2013 déjà, des bagnoles d’élus du conseil municipal avaient été la proie de flammes judicieuses.
Du feu pour les flics – Le bon geste au bon moment : début septembre à Poissy (78), alors que les flics municipaux ont garé leur voiture pour patrouiller à pied, ils doivent revenir en courant, constatant que le véhicule a été mis à feu. Poulets ralentis, désordre garanti ! Toujours début septembre, c’est à Villepinte (93) qu’un flic municipal repart à pied, après que sa voiture personnelle ait été cramée… pendant qu’il était en patrouille.
Des balles pour les yeux de l’État – Le 18 septembre à Compiègne (Oise), une balle atteint une caméra de surveillance à proximité d’un centre commercial. En plein dans le mille ! Quelques jours plus tôt dans la même ville, une autre caméra avait été purement et simplement dérobée.
Des gifles pour le préfet – Début septembre, le préfet de police de Paris, accompagné du directeur de la sécurité publique et de leur chauffeur, veulent jouer les cow-boys sur la butte Montmartre (18e) contre des vendeurs de bracelets. Mais les chefs de la maison Poulaga doivent sonner la retraite sous une pluie de coups de pieds, de poings et de gifles. Et pourquoi ne pas tresser des bracelets… autour du cou de ces messieurs ?
Des flammes pour les ordures – Le 11 septembre, cinq camions-bennes de Véolia (spécialisé entre autres crapuleries dans le démantèlement de centrales nucléaires) sont réduits en cendres à Sept-Sorts (77). L’incendie est clairement volontaire et les dégâts sont estimés à plus d’un million d’euros.
Des guet-apens pour les condés – Appelés au soir du 17 septembre pour une voiture en feu dans le secteur de la porte d’Italie (13e) ce sont d’abord les pompiers qui sont reçus à coup de projectiles divers. Les flics accourent ensuite dans le secteur de la porte d’Italie (13e). Aussitôt arrivés, aussitôt accueillis, et la bleusaille doit se retirer. Peut-être une vengeance pour un jeune blessé quelques jours plus tôt dans une course-poursuite.