• Je hais le pouvoir
5 avril, une quinzaine d’impacts sont relevés sur la permanence PS du 5e ardt. C’est le 2 mai que les vitres de la permanence PS du 4e étaient défoncées. En devanture, ses mignons petits militants avaient inscrit sur un tableau que « la violence politique est une atteinte à la démocratie ». Certes, oui. Atteignons donc la démocratie.
• Je hais la police
Le 24 avril, des flics se font caillasser à Vigneux-sur-Seine (91), dans le quartier de la Croix-Blanche. Un pavé atteint un keuf à la tête et l’envoie à l’hosto dans un état grave. Les adroits caillasseurs restent inconnus.
• Moi aussi, je hais la police
Soirée de week-end au centre de Paris. Un différend sur la route, un macho qui sort de sa bagnole et se dit agent de police (pas en service)… Il finit sa soirée dans une salle opératoire pour se faire recoudre foie et poumon. Brillante analyse d’un syndicat de flics : « C’est un acte de haine contre la police ». Trois personnes sont interpellées.
• Trouve le bon câble !
Quelques coupures de câbles dans deux locaux techniques de France Telecom privent un millier d’abonnés de téléphone et internet le 25 avril à Saint-Germain-en-Laye et Maisons-Laffitte (78).
• Occasions ratées…
Fin avril, un SDF qui faisait de la recup’ a trouvé un petit arsenal dans une poubelle, place Stalingrad. Un pistolet automatique, quatre grenades, des cartouches et une ogive de char, le tout parfaitement efficient. Les armes auraient appartenu à un collectionneur décédé, et la famille les auraient jetées. Malheureusement, le chiffonnier, en bon citoyen soumis, a appelé la police…
• Un jeu d’enfant
Le 7 mai dans l’Oise, deux personnes âgées d’une quinzaine d’années sont soupçonnées d’avoir saboté la ligne de TGV Lille-Paris et ont été interpellées par les képis. Ils auraient déposé des plaques de béton sur les rails de la ligne TGV dans le sens Lille-Paris. Un TGV, qui effectuait un trajet entre Lille et Rennes, a été « fortement endommagé » après avoir heurté le béton vers 14h45. Il a été immobilisé sur la voie pour vérifier la rame et est ensuite reparti, à vitesse réduite, en direction de Paris. Cet acte a entraîné des retards de 30 minutes environ pour cinq TGV, et un train Lille-Paris a dû être supprimé. Comme quoi il ne suffit pas de grand chose pour perturber les flux de bétail et de marchandises, à part déguerpir plus vite.